Trump a sonné la fin de la récré mondialiste, jugeant, à tort, que les EU en ont été les grands perdants. C'est la perspective d'un monde possiblement pacifié qu'il enterre.
Il est intelligent, jeune, éduqué et cultivé, ambitieux et se voulant visionnaire, autant de conditions nécessaires pour atteindre la dimension de chef d'Etat, mais pas encore suffisantes.
Comment sommes nous passés en quelques années de la vision d'un futur mondialiste et pacifique à celui d'une planète dominée par l'égoïsme et la violence des rapports de force ?
Emmanuel Macron a tout perdu, le pouvoir, sa crédibilité en France et à l'international, ses réseaux et soutiens. Il ne lui reste que le droit à trois années de fin de règne promises à être un chemin de croix.
Avec la dissolution de l'Assemblée, Emmanuel Macron a volé la victoire au RN : on ne parle aujourd'hui que des élections prochaines et de ses enjeux. Mais le pari est très risqué.
L'extrême droite progresse dans la quasi totalité des démocraties, et en France un tiers des électeurs envisage de voter pour la liste Bardella. Cela en dit long sur l'état de nos démocraties.
Il y a très longtemps, je m'interrogeais sur l'intérêt pour les pays de se développer. Etait-on plus heureux dans un pays développé que dans une société tribale ?